Technocats

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    Je suis vraiment trop faible, je viens de m’inscrire.

    j’ai toujours rêve de jouer c’est fumier de harkonnen, car j’aime Le baron Vladimir

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    peut pas jouer j’ai fait la fin
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    Journal de bord de Kate

    J’écris ces lignes durant cette soirée douce et fraiche qui est probablement la dernière que je passerai en compagnie du prince devenu roi. Il s’en est passé des choses dans ma vie, mais pas d’aussi intenses au point d’en retourner mon esprit et mon cœur d’un seul coup. Je ressens donc le besoin d’extérioriser tout cela afin d’y voir plus clair et de pouvoir me concentrer dans ma tâche à venir : celle de protéger Arly face à l’invasion du Ponant. Tâche qui sera loin d’être facile aussi il me faut être en pleine possession de mes capacités, et pas préoccupée par ces derniers jours à me demander si oui ou non tout ceci est bien réel ou uniquement le fruit de mon imagination.

    Nous avons fini par retrouver Tomar qui était la victime d’une ignoble créature tentaculaire aux pouvoirs de contrôle mentaux défiant toute imagination. Ils nous avaient tendu une embuscade, lui et ses pantins, et bien sûr j’y ai plongé la tête la première, étourdie que je suis car bien trop préoccupé par mes sentiments et mes inquiétudes concernant le prince disparu. C’est à ce moment-là que je revis Tomar après ces deux jours de recherche, que je pus enfin recroiser son regard pour n’y voir qu’un abyme immense dont seule une envie de me pourfendre refaisait surface. J’ai senti mon cœur se serrer devant ça et une colère sourde m’envahir : ce monstre avait osé s’en prendre à mon ami, à le manipuler et à le retourner contre nous, contre moi… Je ne pouvais pas accepter ça !

    Je fus prise d’une soudaine envie de sauter à la gorge de ce poulpe mais les douleurs sourdes que je ressentais peu à peu dans mon esprit me firent reprendre raison : seule au milieu de ces trois cauchemars de la nature, je ne pourrais pas sauver Tomar et je finirais par me faire embrocher par son épée, malgré lui, à la place. C’est pour cela que j’ai lancé le plan de repli : afin de trouver une meilleure idée pour nous sortir de là, mais surtout LE sortir de là car il n’était pas question que je l’abandonne.

    Nous livrâmes un combat remarquable en utilisant au mieux notre environnement et nos différents atouts. Nous sommes certes tous différents, mais dans ces moments-là, je sentais qu’on ne formait plus qu’un et qu’importe l’adversité, nous surmonterions tout. Mais une fois le combat terminé, mon esprit fatigué n’eut alors plus qu’une seule idée : s’enquérir de l’état du prince. Et ce n’est qu’une fois assise à son chevet au calme que je me rendis compte que mon comportement actuel n’était pas normal. En temps normal, j’aurais laissé faire le prêtre et je me serais plutôt intéressée à ces monstres, d’où ils venaient, comment cela était arrivé, comment les sœurs en étaient arrivées là, bref à comprendre le pourquoi du comment ce beau bordel s’était produit. Pas à veiller sur l’état d’un prince endormi suite à tout ce qu’il venait de vivre.

    Mes yeux rivés sur son visage ou sa poitrine pour vérifier qu’elle se soulevait toujours, j’ai longtemps réfléchi à ce qui m’arrivait, au pourquoi je ressentais tout cela, pourquoi j’agissais ainsi. Et c’est au moment où je crus que, pendant un instant, il avait cessé de respirer, ce qui me fit paniquer, que je compris : Tomar était devenu en quelques jours de voyage bien plus pour moi que personne d’autre en ce monde. Je suis attachée aux membres de mon groupe, tous à leur façon ont réussi à m’adopter et je suis prête à tout pour eux. Mais avec Tomar c’est différent, je sens que c’est tout autre chose, bien plus intense et important que de la simple amitié. Et le sourire qu’il me tendit au moment où il ouvrit les yeux et que nos regards se croisèrent me le confirma.

    Je dus alors m’éloigner, prendre du recul car sur le coup, n’étant pas habituée, je pris peur. J’avais cruellement besoin de me retrouver avec moi-même. Aussi, après tout le remue-ménage, lorsqu’il s’assoupit de nouveau, je m’éclipsai de sa chambre pour aller me promener sur les remparts à la fraicheur de cette fin de journée. Je n’avais pas dormi de la nuit et encore moins de la journée, j’étais à bout de force, mais mon esprit cogitait bien trop pour pouvoir dormir. Aegiess me trouva rapidement et nous passâmes un moment toute les deux à contempler le paysage en silence, sans rien dire. Je ne pus alors m’empêcher de remarquer chez elles quelques signes qui n’étaient pas habituels et qui ne trompaient pas, comme cette main qu’elle laissait trainer de temps à autre sur son bas ventre. Aussi, malgré ma fatigue, je réussis faire le rapprochement et avec un sourire aux lèvres, je me penchai vers elle en lui glissant à l’oreille : « Tu feras une merveilleuse mère ». L’elfe en fut surprise visiblement et reprit une position neutre aussitôt, me lançant un regard qui voulait dire : « mais de quoi tu parles ? » Mais je sais ce que j’avais vu ce soir-là, et personne ne me trompe, on ne me la fait plus à moi. Ainsi nous parlâmes un peu de sa relation avec Arken, et de fil en aiguille, de Tomar.

    Je finis par lui avouer ce que je ressentais, et ce que je ressens toujours, pour le prince. Cela ne la surprit pas tant que cela et elle m’encouragea même à continuer en disant, je cite : « vous êtes trop mignon tous les deux ». Je crois que j’ai rougi à ce moment-là, en tout cas, je ne savais plus où me mettre, c’était trop embarrassant comme situation. Et cela fit bien rire l’elfe qui au final compatis à ma situation. En tout cas, parler avec elle me fit du bien et me rassura sur quelques points, dont le fait que je pourrais toujours compter sur eux, toujours.

    Je retournai ensuite au chevet de mon chevalier qui dormait toujours. Et entre la nuit blanche, la fatigue accumulée et la tension qui redescendais peu à peu, je m’endormis comme une masse sans m’en rendre compte. Ce n’est que le lendemain, en sentant que quelque chose me touchait le sommet du crâne, que je me réveillai et que je me rendis compte que je dormais la tête posée sur le rebord du lit de Tomar, et que celui-ci, conscient, me caressait doucement les cheveux. Je me redressai d’un coup, confuse, et j’ai dû faire une tête bizarre car notre prince ne put s’empêcher de sourire. Et sans savoir comment, ni pourquoi, alors que j’avais dans l’idée de m’enfuir loin, très loin de cette pièce, je me retrouvai allongée dans ses bras et blottie contre lui, alors qu’il murmurait mon nom en me demandant simplement de rester avec lui.

    Je sais plus combien de temps nous sommes restés là, allongé sur ce lit trop petit pour nous deux, moi calée dans ses bras, sans qu’aucun mot ne soit échangé, ou presque. Je crois que j’ai pleuré à un moment, sans trop savoir pourquoi, avant de m’assoupir de nouveau. Et ce n’est que lorsque Jehanne a fait irruption dans la chambre pour nous demander de venir rejoindre tout le monde pour discuter de la suite des évènements que j’ai dû me séparer de Tomar, rouge de confusion. Évidemment Aegiess remarqua tout de suite mon teint plus cramoisit que d’habitude et y alla de sa petite remarque. Merci Aegiess, comme si ce n’était pas déjà assez embarrassant.

    Pendant la réunion, Jehanne nous résuma grossièrement l’état du pays et de comment elle envisageait les choses par la suite pour nous : Tomar devait aller reprendre sa place qui était la sienne à la tête de ce pays et organiser les défenses d’Arly, pendant que nous, nous devions défendre Myrlune et tenir nos positions afin que le Ponant ne puisse pas prendre cette paisible petite ville et qu’il en allait de la sécurité du pays. C’est à ce moment précis que je croisai le regard de Tomar et que je compris : demain dès l’aube, j’allais devoir me séparer de lui sans savoir si je le reverrais un jour. Et j’ai lu dans son regard la même peur naître et grandir l’espace d’un court instant, avant de laisser place à une détermination digne de respect. Tomar avait raison : nous nous retrouverons, tous, il fallait juste y croire.

    Après la réunion, je ne sais même plus ce qui s’est passé dans les détails. Nous passâmes du temps tous ensemble, mangeâmes, discutâmes et partageâmes des anecdotes comme nous le faisions habituellement lors de nos voyages. Une fin de journée normale en somme. Puis quand la nuit tomba, je m’éclipsai telle une ombre pour passer les dernières heures de bonheur qui me restait dans le seul endroit que mon cœur réclamait à ce moment : les bras de notre roi. Il m’accueillit avec un sourire que seul lui savait me tendre et me prit dans ses bras comme si c’était dans l’ordre des choses. Nous parlâmes d’un tas de choses, en premier lieu de tout ce qui s’était passé ces derniers jours, puis nous dérivâmes sur nos passés, nos rêves, nos espoirs, nos craintes, nos peurs… Tout me venait facilement et je lui révélais tout ce que je cachais et retenais depuis des années sans qu’il ne me porte le moindre jugement, se contenant simplement de m’écouter alors que ses mains caressaient mon corps et que son souffle chaud réchauffait ma peau.

    Puis allez savoir comment, moi-même je ne saurais l’expliquer, ses lèvres se collèrent aux miennes et un baiser en entrainant un autre, il se retrouva peu à peu au creux de mes reins. Il n’y avait plus de frontière entre nous, plus de titre ou quoi que ce soit d’autre. Il n’était plus le roi d’Arly et je n’étais plus la petite voleuse de Wisk. Nous étions juste nous, tous les deux, liés par nos sentiments que je sentais réciproques, à l’aube d’une ultime bataille pour notre avenir et ne voulant plus faire qu’un avant cette séparation que je savais d’avance douloureuse.

    Voilà, vous savez à présent comment j’en suis arrivée là, allongée dans ce lit, le roi d’Arly étendu et endormi à mes côtés, à noter ces quelques lignes, le cœur lourd mais confiant malgré tout. Certes le combat qui nous opposera au Ponant sera rude. Certes, notre avenir est incertain. Certes, je vais sans doute au-devant d’une mort certaine. Mais je sais que j’y arriverai, car je ne serai pas seule, aussi bien physiquement que dans mon cœur. Mes amis seront là, Arly sera là, et surtout les sentiments que me portent Tomar seront là pour me guider et me protéger. Nous sauverons Arly car il le faut, et le Ponant n’a qu’à bien se tenir.

    Technocats
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    Missive de l’agent de la fondation SCP immatriculé A-51MP

    Je suis au regret de vous annoncer que SCP 2790, a.k.a le Calami, a été retrouvé mort le ██/██/████.

    Ayant reçu des informations comme quoi SCP 2790 s’était enfuit au sein de SCP 7691 (le JDR grandeur nature) dans l’instance DD5-V3N6E-T3KN0C4752OZ2, sur un territoire nommé par les autochtones le royaume d’Arly.
    Je me suis aventuré dans cette contrée étrange en ne m’équipant de la combinaison adéquate selon la procédure 87-Magyar.
    Mon enquête approfondie m’indiquait que le sujet s’était enfui en direction d’un lieu saint pour les autochtones appelé le monastère de Valarion.
    Vous trouverez ci-joint une carte de ladite zone.
    Cependant, une fois arrivé sur place, je n’ai rien trouvé d’autre que des nonnes qui, d’après leur démarche, avaient toutes un entraînement militaire mais aucune trace de soumission mémétique. Je me suis fait passer pour l’une des leurs grâce à l’équipement 4M1 de persuasion mémétique et celles-ci m’ont raconté tout ce qu’elles savaient.
    Il apparaît que SCP-2790 avait été utilisé par des éléments du royaume du Ponant, ennemis de celui d’Arly, afin de manipuler l’intégralité du monastère grâce à des genres de pendentifs étranges qui, une fois portés, permettaient à SCP 2790 un contrôle total sur la personne (j’en ai récupéré un pour le rapporter à la fondation).
    Il avait également, apparemment, enfanté trois créatures aux allures semi-éléphantesques et capables de métamorphose ainsi que d’autres capacités quasi équivalentes à SCP 2790 (nous les nommerons SCP2790-1).
    Le but était visiblement d’attirer le futur roi d’Arly dans une partie reculée du monastère accessible uniquement en utilisant les technologies propres à cet endroit (appelé « szénaryte ») afin de le prendre en esclave mémétique puis d’envoyer un SCP 2790-1 qui aurait pris son apparence à sa place.
    Le plan s’était déroulé sans accroc apparemment. Le seul soucis était la sœur supérieure Jehanne qui réussissait à résister à la possession de SCP 2790. Ils ont néanmoins réussi à l’emprisonner en usant du contrôle des autres sœurs.
    Vous trouverez ci-joint plus d’informations au sujet de cette sœur supérieure : je pense que sa résistance naturelle pourra nous être très utile dans notre gestion quotidienne d’anomalies mémétiques.
    Cependant les protecteurs du roi (un nain, un druide, une humaine et une elfe) se seraient rendus compte de la supercherie après un jour de marche et auraient occis la créature avant de revenir au monastère au pas de course.
    Sur place ils auraient découvert le monastère entièrement vide, si ce n’était de nombreuses sœurs enfermées dans la tour de pénitence qui se sont montrées hostiles dès que le nain et l’elfe se sont intéressés aux pendentifs de celles-ci.
    Le groupe dût donc s’enfuir le long du grand escalier de pierre, première partie du chemin qui les mènerait, à terme, à l’endroit où se cachait SCP 2790.
    Après l’escalier ils arrivèrent dans un labyrinthe circulaire dans lequel rôdait un minotaure (nous rappelons que les instances de SCP 7691 ne sont pas connues pour leur originalité).
    Heureusement la sœur supérieure leur avait griffonné sur un piédestal dans la chapelle du monastère un plan codé pour traverser le labyrinthe en peu d’encombres.
    Vous trouverez ci-joint une demande de possibilité de contrat d’embauche pour la sœur supérieur : je pense qu’elle serait un atout de taille dans notre observation de SCP 7691 qui, à ce jour, reste grandement inexploré.
    Le groupe réussit donc à traverser le labyrinthe rapidement en usant de pierres de téléportations et sans être trop menacé par la créature locale qui, de surcroît, semblait être intangible.
    Ils arrivèrent jusqu’au cristal central et le traversèrent, ce qui les transposa dans la zone cachée du monastère, le mausolée.
    Ici ils croisèrent 4 sœurs portant des pendentifs de SCP 2790, mais elles furent rapidement mises hors d’état de nuire par le groupe qui fit preuve d’une grande dextérité pour leur enlever lesdits pendentifs.
    Il semble ici que les pouvoirs de SCP 2790 sont diminués et que, une fois le pendentif enlevé, le contrôle est coupé.
    Plus loin dans le mausolée ils trouvèrent une grande salle supposément vide. Mais il s’agissait en réalité d’un guet-apens et ils firent face à SCP 2790, accompagné de deux SCP 2790-1,de 4 sœurs à pendentif et du futur roi, totalement manipulé par SCP 2790. Au fond se trouvait la sœur supérieure amochée et enchaînée.
    Vous trouverez ci-joint des illustrations tentant de reproduire, grâce à des témoignages, l’allure de la sœur supérieure à ce moment-là. Ces illustrations ne devraient jamais être utilisées à des fins non professionnelles.
    Le groupe utilisa une manœuvre d’urgence en lançant un fumigène dans la pièce puis en se retrayant dans la pièce précédente. De là ils placèrent dans le couloir qui menait à leur salle ce qui semblait être un mur de vents violents et une zone lumineuse étrange.
    C’était stratégiquement une idée excellente : les ennemis étaient désormais forcés de s’engouffrer dans un couloir étroit, exposé et piégé pour atteindre le groupe.
    Les quatre sœurs furent les premières à tenter de passer et à trépasser : le mur de vent a déchiqueté l’une d’entre elles et la zone lumineuse en a décapité deux autres. La quatrième fut électrocutée par le druide. (modifié)
    Le futur roi fut, quant à lui, assommé à distance par le nain dans le couloir.
    Ne restaient que SCP 2790 et les deux instances de SCP 2790-1.
    Entre-temps SCP-2790 réussit à retourner temporairement l’elfe contre son propre groupe et cette dernière tenta d’éventrer l’humaine.
    Apparemment elle n’apprécia pas cette possession puisqu’elle découpa littéralement une des occurrences de SCP 2790-1 qui venait de faire irruption dans leur salle.
    Quant à l’autre, il fut achevé d’un coup de marteau du nain qui lui explosa le crâne.
    Le groupe s’apprêtait à aller s’occuper de SCP 2790, mais pourtant ce ne furent pas eux qui le tuèrent : la sœur supérieure s’était libérée des chaîne épaisses qui la retenaient à mains nues puis les utilisa pour étrangler et briser SCP 2790.
    Vous trouverez ci-joint une attestation que, malgré son crime commis envers la fondation SCP (destruction d’entité protégée par la fondation), celui-ci était à son insu, raison pour laquelle je demande son pardon par la fondation afin qu’une future collaboration avec elle soit possible. Nous avons peut-être perdu un pensionnaire, mais nous pouvons gagner une alliée.
    Une fois SCP 2790 tué, les pendentifs perdirent toutes leurs capacités mémétiques et toutes les sœurs non libérées furent dépossédées.
    De plus, même les nonnes précédemment tuées par le groupe furent ressuscitées grâce à une coupe de résurrection.
    Une future enquête doit être prévue afin de définir si ladite coupe n’est pas en réalité la disparue SCP 7306 et, le cas échéant, une équipe de récupération doit être dispatchée.
    Mon enquête se termine donc ici. Je n’ai pas pu récupérer SCP 2790 et il ne reste d’elle que des restes calcinés par les sœurs.
    De leur côté le groupe était déjà parti pour la ville voisine de Fourche après avoir récupéré une missive du Ponant leur indiquant qu’une guerre avec eux serait bientôt déclarée et que dans les rangs d’Arly se trouvaient deux traîtres : l’ambassadeur de Virylène (une bourgade d’Arly) et l’écuyer du roi lui-même, un certain Bertrand.
    Je vais tenter de suivre ce groupe afin d’en savoir plus sur la coupe qu’ils utilisent et savoir s’il s’agît bel et bien d’une SCP disparue.

    P.S : Vous trouverez ci-joint un document détaillé sur l’apparence de la sœur supérieure, celle-ci m’ayant approché car ne s’étant pas laissé berner par mon équipement mémétique. Une demande d’embauche d’express avec un titre à la clé serait à prévoir.

    Technocats
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    Récit Aegiess en direction du monastére:

    Le cerf, l’escargot et le tentacthulhu

    Au seuil du purgatoire, dans la file des morts amères
    Se trouvait, attendant son jugement, un vieux cerf.
    Un vieux grigou dont la vie tumultueuse
    Avait été d’un coup ridiculisée par la faucheuse.
    En haut de ses bois, observant l’avancée,
    Un escargot s’était mollement perché.
    Ce gastéropode qu’on pouvait tacler de filou
    Avait fait une rencontre écrasante avec son ankou.
    Enfin, à côté de ces individus
    Se trouvait un énorme tentacthulhu
    Dont le visage impassible cachait une tristesse timide
    preuve d’à quel point sa mort avait été stupide.
    Et durant leur attente, nos compagnons d’infortune
    Discutèrent de leurs incroyables vies et leur faucheuse commune.
    L’eldritchien commença : fort de ses talents de métamorphose
    Il était voué à incarner de grandes choses.
    Prisonnier d’un monastère, dans une salle semée d’embûches
    On lui promit que sur un héritier il mettrait sa paluche.
    Et ce fût le cas, et ce fût non sans émoi
    Qu’il se saisit de cet ancien prince et qu’il sortit, tel un roi.
    Le plan était simple : faire route jusqu’à la capitale
    Et y prendre quelque décision radicale.
    Cette mission aurait pu lui être émancipatrice,
    Elle aurait pu… si ce n’était cette enquêtrice…
    La garde rapprochée de l’héritier
    Avait été fort sous-estimée par les grenouilles de bénitier ;
    On lui avait mentionné cette gamine maigrichonne
    Que le prince trouvait fort bonne
    En omettant à quel point elle était maligne
    Et savait déceler les mensonges et lire entre les lignes.
    Puis il y avait cet elfe qui savait avec précision
    Compter les feuilles nécessaires à son infusion.
    Pas que : un druide au talent de virtuose
    Devant lequel, si énervé, tu te décomposes.
    Il y avait aussi cet animal dont la seule vertu
    Était d’être aussi fort odorante qu’elle était peu vêtue.
    Enceinte il semblerait, e qui n’enlevât rien à sa fulgurance :
    On ne pouvait voir mais que sentir les effets de sa danse.
    Enfin, celui dont il se méfiait, un nain
    Qui était aussi dangereux, si ce n’est plus, qu’un paladin.
    M’enfin il n’a eu à se donner aucune peine :
    Il n’a pas bougé le petit doigt que le tentacthulhu finit en julienne.
    Mission échouée. À même pas un jour de marche !
    Et tout de suite après il partirent s’expliquer avec la matriarche.
    Mais le monstre, bien qu’humilié et bien en pétard
    Était sûr qu’il ne retomberait pas sur cette bande de connards.
    Devant la description de ce groupe d’aventuriers
    L’escargot se sentit d’un coup bien rancunier :
    Lui aussi avait eu affaire tantôt à ce tas de malades
    Alors qu’il réussissait sa meilleure escapade.
    L’escargot était, de tous les lumas,
    Sûrement le plus craint des malfrats.
    Pillage de salades, destruction de champs,
    Il était détesté de tous les paysans.
    Les hommes le voyaient comme un mauvais lutin,
    Ses compères le craignaient comme un brillant lupin.
    Il avait même rencontré la princesse des cagouilles
    Lui avait baisé le pied avant de lécher ses… sa bouille.
    Et c’est au cours d’une course-poursuite dantesque,
    Pourchassé par la garde impériale,
    Qu’il connu sa fin grotesque
    Aplati par une machine infernale.
    Une carriole mécanique sans le moindre attelage
    Qui, de son corps, avait fait un carrelage.
    Mais qui pouvait donc bien conduire telle machinerie ?
    Évidemment, c’était ce fichu paladin rétréci !
    La bagnole appartenait bien à deux verdâtres boulets
    Nommés Mad et Max et… putain le MJ s’est pas foulé.
    Bref leur monstruosité était en panne
    Mais le nain a pu réparer leur bécane
    Puis il s’est dit « Crévindiou, Poulquoi pas une p’tite course ?
    J’suis sûl que j’dépasse l’autle humaine, J’y mettlais ma boulse ! »
    Il ne se fît pas prier et humilia la cavalière
    Sous les yeux fatigués du druide en lisière.
    La dernière chose qu’entendit l’escargot comprimé,
    En plus d’un vrombissement sans finesse,
    Était les hurlements d’une barbare arrimée
    Qui découvrait avec terreur ce qu’était la vraie vitesse.
    Les deux compères avec le groupe n’étaient pas tendres
    Mais on pouvait aisément les comprendre.
    Car décidément ces tarés étaient partout
    Se faisant amis d’ingénieurs,
    Gardes du corps et, surtout,
    Justiciers face aux magouilleurs.
    Mais c’est là que, sortant de son aphasie,
    De son histoire le cerf leur fît courtoisie.
    Et si on pensait que le groupe ne pourfendait que monstres et fléaux,
    Des trois compères, le premier abattu était tout bonnement un héros.
    En effet ce dernier avait vécu
    Une vie pleine de bonté et de vertu.
    Il n’entra pas dans le détail, jugeant inopportune
    La mention de ses bien-faits à ses compagnons d’infortune
    Il passa donc cela sous silence
    Et plutôt raconta
    Comment finit son existence
    Sous la forme de repas :
    Après des années à avoir servit la forêt
    Il y pris sa retraite dans les ruines d’une chapelle
    Et même si toujours par les bois il était honoré
    Il sentait de plus en plus de ses ancêtres l’appel.
    Lorsque son royaume fût envahi
    Par le quatuor et le futur roi d’Arly.
    Prêteur, le cerf les laissa tranquille
    Et préféra éviter une rencontre futile
    En allant dans la petite clairière
    Où il se remémorait ses faits d’arme d’hier.
    Mais il fût interrompu par l’intermédiaire
    D’une solide flèche plantée dans le derrière.
    C’était la femme elfe qui, pleine de bonne volonté,
    Voulait à ses amis offrir le plus bon des banquets.
    Le cerf ne lui en voulait pas, elle n’était pas méchante
    Et au moins quelqu’un trouvait sa carcasse alléchante.
    Et gros comme il est, sa charogne pourra
    Être utilisée par ses amis les rats.
    Mais il est vrai que pour celui que l’on appelait le symbole de la forêt
    Il était un peu triste de finir dégusté avec un bol de St-Moret.
    Puis il arriva en ces lieux, plein de morts farfelues,
    Et qu’il vit arriver peu après l’escargot, puis le tentacthulhu.
    « Mais enfin, s’exclama le gastéropode
    Il n’y a aucune honte à finir tué par un elfe sylvain
    Ils sont tellement bons archers qu’on en fait des odes !
    Si les dieux considèrent que c’est ridicule, alors ce sont des crétins !
    – Oui mais, se prendre une flèche dans le cul d’un barbare,
    C’est suffisant pour que les dieux se marrent. »
    Voilà donc la première rencontre de ces trois sacrifiés
    Rendus frères pour la gloire des mêmes meurtriers.
    Plus tard ils feraient face ensemble contre la goguenarde
    Qui gérait de ses murs psioniques cette partie du purgatoire.
    Oui, ils affronteraient et triompheraient d’Arwyn aux wards
    Mais cela est une autre histoire.
    …Ah, aussi il y avait des géants de pierre
    Que l’équipe a sauvé de façon bien princière
    Deux contaminés désormais soignés
    Une femme et un enfant heureusement épargnés
    Reconnaissant ils leur confièrent
    Pour les invoquer à tout moment une pierre
    Mais comme le conteur est un gougnafier
    Il les avait complètement oubliés ><

    Technocats
    Modérateur
    Journal de bord Kate

    Après notre altercation contre les deux manticores, nous sommes partis en direction de la croisée des chemins afin de trouver de la mandragove qui ne pousse que sous les arbres de pendus. Il ne nous fallut pas beaucoup de temps pour trouver la croisée des chemins et l’arbre en question. Ainsi que l’embuscade évidente qui nous attendait.

    Devant tous ces hommes équipés avec des armes de fortune et qui savaient clairement pas se battre de par leur posture bancale, nous ne sortirent même pas les armes contre eux. Après tout ce n’était que des paysans, ils ne méritaient clairement pas de mourir alors qu’ils tentaient juste de survivre comme ils pouvaient. Nous préférâmes employer le dialogue afin de les dissuader de se lancer dans un combat perdu d’avance contre nous en leur présentant les restes de nos adversaires, ce qui finirent par les dissuader complètement, avant de leur demander des explications sur la lettre trouvé dans le repaire des manticores. Celle ci stipulait que leur groupe soutenait le Ponant, notre grand ennemi, en échange de contreparties que j’imagine être de l’or et des biens. Mais visiblement cela ne parlait pas du tout à la chef des bandits qui tomba des nues devant de tels accords. Elle nous raconta alors que leur chef, un certain Blazac, avait tout manigancé et que eux, ils n’étaient pas au courant du tout, juste qu’ils avaient vu des messagers aller et venir sans en connaître les propos tenus entre les deux hommes. Nous voulûmes bien les croire et nous proposâmes de les aider à destituer leur chef. Mais pour cela il nous fallait le soutient du camps entier et afin de l’obtenir, il nous fallait gagner du temps, temps pour que notre nouvelle alliée, Yanda, puisse convaincre discrètement le reste de la colonie.
    Nous échafaudâmes rapidement un plan pour détourner l’attention de Blazac de ce qui se jouait dans son dos et nous nous rendîmes dans les camps de réfugiés, après avoir ramassé la mandragove, je vous rassure. Je me fit passer pour un émissaire du Ponant en sortant mes meilleurs talents de comédie, mes compagnons a mes côtés comme garde du corps et en employant tout mes talents, je réussit à faire croire à ce bandit de bas étage que j’étais réellement une émissaire venue discuter invasion. Pendant ce temps Yanda réussit à convaincre tout le monde et à rassembler ses hommes devant la tente. Et une fois les troupes réunies, il était temps de livrer le traitre à la populace.

    Sans un mot, Erhendil se glissa dans le dos de Blazac, se transforma en ours et le bloqua entre ses pattes massives avant de l’emmener dehors, nous quatre à ses côtés. C’est à ce moment là que Blazac découvrit toute la supercherie et le funeste destin qui l’attendait : un jugement rapide et efficace par le groupe entier, mené d’une main de maître par notre prêtre de la justice qui rendit son office en le décapitant. Pendant ce temps là je fouilla les affaires du malfrat et en sortit des courriers, une belle épée du Ponant et de l’argent, argent que je confia à la troupe de paysans afin qu’ils puissent se reconstruire et redémarrer une vie honnête. Et à présent qu’ils étaient au courant des agissements du ponant, on leur suggéra de travailler avec l’archi druide afin de renforcer les défenses Myrlune.
    Nous repartîmes ensuite à la recherche de notre dernier ingrédient dans un coin reculé de la forêt en suivant les indications de nos nouveaux alliés : au caillou, vous vous enfoncez dans la forêt. Nous trouvâmes rapidement le caillou puis le nain nous déblaya un chemin à travers la forêt avec l’aide de l’épée du Ponant qui se trouva être terriblement efficace face à cette végétation dense et surtout à ces ronces qui tentaient de temps en temps de nous enserrer les chevilles. Bien étranges ces ronces noires d’ailleurs, elles semblent se mouvoir sur notre passage comme pour s’écarter et nous former un passage. Hum… étrange.

    Nous trouvâmes la clairière dans laquelle nous attendait un magnifique arbre luminescent entouré par une couronne de champignons. Mais à peine nous voulûmes nous emparer du dernier ingrédient qu’une mystérieuse dame émergea de l’arbre, nous l’interdisant. Il s’agissait en fait de dame Syneria, la tante d’Arthos et une amie d’enfance d’Arken. Elle nous apprîmes que le druide s’était joué de nous, nous envoyant aux quatre coins de la région pour venir en aide a la population et que son fortifiant n’existait pas. J’aurais dû m’en douter qu’il me cachait quelque chose ce vieux… je vais devoir être plus méfiante à l’avenir. Elle nous expliqua aussi la signification de ce lieu, son histoire et ce qu’il représentait à présent pour elle.

    C’était à cet endroit que vivait la famille d’Arthos, dans les quelques ruines présentes un peu plus loin. Et c’est ici que périrent une grande partie de sa famille sous le souffle du dragon. Dame Syneria a par la suite érigée cet arbre de deuil pour se remémorer ce funeste destin. Et depuis la mort de la reine, il était envahit par les ronces. J’émis a tout hasard l’hypothèse que ces ronces étaient une émanation de la volonté de la reine après sa mort pour veiller et protéger ce lieu devenu si sacré pour elle, ce qui convaincu la grande magicienne.
    Et après tous ces beaux discours, nous finîmes par revenir à Myrlune. Nous touchâmes notre prime pour les manticores avant de festoyer pour célébrer les retrouvailles entre Arthos et sa tante. Cela me fit plaisir de voir notre prince avec des couleurs et un sourire orner son visage, ça lui donnait un côté bien plus touchant, presque enfantin, que cet air triste et maussade qu’il arborait depuis quelques jours. J’avais l’impression que pendant un instant, il avait retrouvé un peu de bonheur.

    Le reste de notre soirée se passa comme à notre habitude : le nain et la guerrière firent un concours de boissons, le druide et moi sortîmes dehors faire un tour loin de toute cette agitation qui avait tendance à m’étouffer. Nous parlâmes du symbole gravé sur ma bague et je pus en apprendre un peu plus sur la destinée à laquelle j’étais vouée, bien que le bougre resta très évasif. Pas toujours très loquace le druide lorsqu’il s’agit de confier des infos importantes. Heureusement qu’après je pus en discuter avec dame Syneria qui m’apprît bien plus de chose. Quoi que, je sais pas si au final je suis heureuse de le savoir car visiblement notre destinée était écrite d’avance : ma rencontre avec Frédéric, avec compagnons de voyage, avec Arthos, tout… moi qui ai toujours aimé a penser que j’ai mon destin entre mes mains, visiblement des choses bien plus puissantes sont à l’œuvre et ça ne plais guère. J’ai toujours voulu vivre libre, et à présent je me sens comme prisonnière de ce fardeau qui pèse sur mes épaules.
    C’est donc songeuse et inquiète de la suite que j’écris ses lignes ce soir alors que mes camarades dorment profondément (surtout les deux zouaves qui ont finit dans le même lit, allez savoir ce qu’ils y ont fait). J’aimerais tout de même savoir ce que l’avenir me réserve. Suis je vraiment destinée a servir ce prince ? Ou suis encore maître de mes décisions et si demain je décide de partir de mon côté, rien ne me retiendras ? Je ne saurais le dire. Mais à présent je suis bien trop impliqué dans tout ceci et je ne pourrais malgré tout pas quitter mes amis comme cela, du moins tant qu’ils ont besoin de moi. Et puis j’avoue que ma curiosité me pousse aussi à continuer : je veux savoir ce qui va se passer lors de cette épreuve initiatique et comment notre prince va s’en sortir face à l’attaque du Ponant qui maintenant était imminente. Pourvus que le destin nous soit favorable, car même si je me fiche de mourir, ma vie ayant que peu d’importance, c’est l’avenir de mon foyer et de mes proches qui sont en jeu. Et même si la vie ne m’a jamais fait de cadeau, personne ne mérite de mourir dans une guerre atroce, personne. Sauf mon frère, mais lui c’est déjà fait.

    Technocats
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    Kate Journal de bord

    Il s’est passé tellement de choses en si peu de temps que je ne sais pas par quoi commencer. J’ai l’impression que tout mon monde s’est écroulé en une soirée que je pers pied peu à peu. Peut être qu’écrire ces lignes me permettra d’y voir plus clair et de pouvoir me reconcentrer sur ma mission, qui sait ?

    Déjà, notre cher chevalier est le prince Tomas de ce pays et sa très chère mère pour qui nous avons risqué notre vie jusqu’ici, récupéré cette fichue coupe et j’en passe, a trépassé, obligeant son fils à passer une épreuve afin de pouvoir reprendre les rênes de ce pays. Elle ne pouvait pas attendre quelques jours, le temps qu’on arrive ? Visiblement non… Au moins maintenant, je connais le secret que me cachait Arthos depuis tout ce temps.
    Mais le voir dans cet état, aussi faible après sa résurrection et aussi abattu par la mort de sa mère me fend le cœur. Après tout, c’est un homme bien et qui ne mérite pas un si lourd destin. Je dois vous avouez que je me fou un peu de ce royaume, de qui le dirige et de sa politique, mais par respect pour cet homme qui s’est toujours montré gentil envers nous, et parce que je sais ce que c’est que de tout perdre et de devoir se relever, je l’aiderais au mieux dans sa lourde tâche, jusqu’à ce que nos chemins se séparent d’une manière ou d’une autre.

    Mais à vrai dire ce n’est pas ça qui me pèse le plus actuellement et je ne sais pas comment aborder la chose sans craquer à nouveau. Enfin, il n’y a pas trente-six façons de le dire.
    J’ai dû tuer Tyranne après tout le mal qu’il a fait à Wisk. Et d’un côté cela me peine que mon frère soit tombé aussi bas après toute ses années au point d’en arriver là, mais en même temps cela ne m’étonne pas tant que cela. Il a toujours été le plus ambitieux et le moins scrupuleux de notre bande, répétant sans cesse que ce nous faisions c’était pour le faire payer à cette société de nous avoir abandonné, et que si nous voulions survivre, nous devions prendre de force ce qui nous revenait. J’aimais et j’admirais Tyranne à l’époque. Aujourd’hui, je le hais et il n’est plus qu’un souvenir douloureux dans ma mémoire.
    Surtout que mes frères gobelins m’ont tout raconté sur ce qui c’était passé après qu’ils m’aient abandonné. Tyranne les avaient forcés à m’oublier pour en faire ses larbins, et même si encore aujourd’hui je leur en veux de ne jamais être revenu me chercher, je peux comprendre que ce fut aussi dur et terrible pour eux. Peut être qu’avec le temps, je finirais par oublier et pardonner, mais pour le moment, je n’en ai pas encore le cœur… Tout ça pour dire que si j’ai perdu ma famille ce jour-là, c’est de sa faute et que visiblement je n’étais qu’un objet comme un autre à ses yeux et que tous ses beaux discours, il peut se les mettre la ou je le pense.
    Et le pire je pense c’est d’apprendre qu’il fut l’assassin de mon mentor, tout cela parce qu’il avait libéré mes frères gobelins de son emprise en les confiant à Rictavio par la suite, puis en concluant ma propre enquête à propos de cet artefact volé qui était en fin de compte son œuvre, ce qui l’a conduit à devenir cette horreur – et ne me rappelez plus jamais que j’ai finit comme lui l’espace d’une nuit, c’est aussi un souvenir que je tiens à oublier. N’empêche, comment a-t-il osé faire une chose pareille ? Quand je l’ai appris, j’étais si en colère que j’étais à deux doigts de demander à Arken de le ressusciter pour lui demander des explications avant de le tuer à nouveau en le réduisant en charpie. Cet homme m’a tout prit, mes frères, mon mentor, tout ce qui comptait à mes yeux, et jamais je ne pourrais le lui pardonner. J’espère qu’il pourrit bien en enfer et qu’il regrette chacun de ses actes.

    Mis à part toutes ces révélations, je dois avouer que cette journée fut ponctuée d’autres surprises bien plus agréables, à commencer par cette séance aux bains avec Aegiess. J’adore aller aux bains, on y allait toujours avec Frederic après une affaire résolue, et j’avoue qu’après avoir cavalé dans les égouts pendant toute la nuit, me laver m’a fait beaucoup de bien. Mais j’ai surtout pus enfin avoir une conversation avec notre chère guerrière qui fut fort intéressante. Je sens qu’elle ne me dit pas tout à propos d’elle et qu’elle cache encore beaucoup de choses. Mais plus je l’écoute, et plus j’ai l’impression qu’elle aussi n’a pas eu la vie qu’elle méritait, et surtout qu’elle possède une âme bien plus noble qu’elle laisse paraitre. En tout cas, après toutes les épreuves qu’on a traversées ensemble, je lui fais confiance, et j’espère que c’est réciproque. Elle est pour moi une amie et pourra compter sur moi si elle a un jour besoin de mon aide, quelle qu’elle soit.
    J’ai aussi reçu dans la journée de magnifiques présents, de la part de Fréderic comme héritage, mais aussi de la part de Rictavio, mon cher inventeur farfelu. Autant le premier, je ne suis pas surprise, mais le second… est-ce en remercîment de services rendus auprès de Frédéric ? Je ne saurais dire, il faudra que je lui pose la question lorsque ma route croisera de nouveau la sienne. Dans tous les cas, je ne remercierais jamais assez ces deux hommes pour leur générosité et leur bienveillance envers moi, et j’essayerai de faire bon usage de leurs cadeaux.

    Et c’est ainsi que nous avions repris la route en direction du Monastère de Valarion pour aider Arthos à passer ses épreuves afin de devenir roi et reprendre la tête de ce pays, et il ne valait mieux pas trop trainer : un royaume sans chef est un royaume faible aux yeux de nos voisins.
    Après une nuit passée dans les bois ou nous nous sommes faits attaqué par une espèce d’arbuste vivant que notre druide à pulvérisé sur place en un instant grâce à sa nouvelle coiffe magique sortie d’on ne sait où (d’ailleurs faudrait que le nain me dise ou il a eu son nouveau marteau…), nous avons finit par atteindre la ville de Myrlune. C’est une petite ville tout à fait charmante construite près d’un lac et protégée par un immense arbre. Je pourrais presque passer des vacances ici tellement cette ville à l’air paisible.
    Mais à peine sommes-nous arrivés devant l’auberge que notre prince s’est écroulé de son cheval, bien trop fatigué par ses quelques jours de voyage. Nous avons dû le porter à l’intérieur de l’établissement et appeler un médecin pour l’examiner. Le druide du village nous alors rassuré sur son état avant de nous missionner pour aller chercher des herbes afin de lui préparer quelques fortifiants qui permettraient de le remettre sur pied. Et voila encore les complications… Fichu coupe, elle ne pouvait pas le remettre complètement sur pied ? Ah je vous jure, on peut plus faire confiance aux vieux artéfacts de nos jours…
    Mis à part cela, la pauvre ville de Myrlune semble être le théâtre de nombreuses attaques : brigands, maladies étranges, monstres volants, garnisons qui s’évaporent… Et en plus cette menace d’une invasion venant du Ponan qui semble planer au-dessus de nos têtes… Je sens que nous commençons vraiment à vivre des jours sombres et que si l’équilibre n’est pas très vite restauré, nous allons tous y passer. Pourvus que tous nos efforts ne soient pas vains et que Arthos parvienne à survivre jusqu’au bout de ce long et étrange voyage…

    Mais en attendant, nous avions du pain sur la planche et des plantes à trouver. Aussi, dès que le soleil pointa le bout de son nez, nous sommes partis à la recherche des plantes nécessaires à la fabrication de ce fortifiant. Nous trouvâmes notre premier ingrédient dans une jolie clairière à une heure de route de Myrlune. Tout allait bien, jusqu’à ce que je tombe sur une caverne bien étrange. Cela sentait la mort… Un nid de monstre. Mais à peine l’ai-je compris que je faillis me faire planter par de grandes aiguilles. Deux grandes manticores nous attaquèrent et nous donnâmes tout ce que nous avions dans ce combat, faisant pleuvoir les coups et la magie sur ces deux magnifiques créatures volantes. Nous prîmes rapidement l’avantage, notre prêtre abattant la première d’un coup de marteau bien placé. La deuxième essaya de s’enfuir en emportant la guerrière avec elle, mais elle fut foudroyée sur place, précipitant l’intrépide barbare dans une chute vertigineuse. Par chance, notre amie s’en sortie comme elle put et réussit à s’en remettre tant bien que mal grâce aux pouvoirs d’Arken.
    Ce fut un sacré combat, il fallait bien le reconnaitre. Surtout qu’avec le temps, nous formons une belle équipe très efficace, et nous l’avions encore une fois démontré. Nous sommes à présent en possession du premier ingrédient, il nous faut en trouver encore deux autres. Et pour l’instant, notre choix est porté sur un arbre de pendus sous lequel vivrait non seulement notre précieuse mandragore, mais aussi des brigands qui semblent terroriser la région, contraints de vivre ainsi à cause de la sécheresse qui les a privé de leurs terres. Je me demande comment va se passer notre rencontre avec ces hommes. Tout ce que j’espère, c’est que le sang ne coulera pas inutilement encore une fois. J’ai assez tué d’hommes pour remplir toute une vie et je ne tiens pas tant que cela à recommencer.

    Oh Frédéric, donnez-moi encore une fois la force de continuer à avancer et veillez sur mes amis et moi. Je ne vous décevrai pas, je vous le promets. Vous avez donnez votre vie pour me protéger, à mon tour de faire de même, après tout je vous doit bien ça

    Technocats
    Modérateur
    je veut bien venir, je viend  de ferme ma partie
    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 5 mois par Technocats.
    Technocats
    Modérateur
    Si pas de joueur declare demain a midi je l’annulerais (je le proposerais une autre fois)
    Technocats
    Modérateur
    Journal de Ehrendil

    Après avoir laissé le chevalier Arthos à l’auberge aux bons soins d’Isidore
    Aegiess et moi même partons vers l’herboristerie de Madame Circée et nos amis
    Kate et Arkën au bazar de Balthazar pour faire examiner les indices laissés
    par les attaquants.

    La boutique est un ravissement pour un amateur de plantes et potions diverses,
    Madame Circée et d’un accueil parfait, seulement perturbé par les cris de 2 chiens
    se disputant un morceau d’étoffe tout baveux.

    Nous apprenons que la flèche est enduite d’un puissant somnifère mélangé à du fiel de dragon
    et que le manteau a été teinté récemment avec une substance trouvable seulement au quartier des
    tanneurs. Ce qui est bizarre c’est que ce quartier est actuellement fermé à cause du manque d’eau.

    Pendant ma discussion avec madame Circée 1 de ses 2 employés gobelins parle à Aegiss qui m’apprendra
    plus tard que ces 2 personnages connaissent bien Kate et souhaite la rencontrer.

    Pris par le gout du jeu, nous décidons avec Aegiss de faire une course jusqu’au l’auberge ou nous
    avons rendez vous avec nos amis. Je lance un sort et pars comme un flèche mais je ne sais comment
    et sans magie Aegiss arrive à me dépasser. Certainement une magie inconnue.
    Nous prenons une table et parlons de nos découvertes. Kate nous monte des boussoles amoureuses qui
    ce ciblent l’une l’autre, je leur parle du quartier des tanneurs.

    Maitre Nain Arkën, fidèle à lui même de vautre dans la bière mais je remarque qu’il tient à la main
    une chope étrange qu’il a du acquérir au bazar. Après plusieurs chopes voila pas qu’il nous lâche
    un énorme rot amplifié magiquement qui retenti dans toute l’auberge et fait trembler le sol.

    Fatigué de ce spectacle je décide de sortir, et voila que je suis accosté par un homme qui me propose
    de rencontrer le roi des voleurs contre une somme de 15pa. Personnellement cela ne m’intéressè pas
    mais je sais que Kate recherche cet homme, je paie donc et rentre l’annoncer à Kate.

    Mes amis sortent et nous nous rendons au lieu indiqué. Aegiss et moi sommes en arrière mais ne pouvons
    éviter une embuscade. Nous combattons vaillamment ces hommes se transformant en rats mais kate se fait mordre.
    Nous arrivons à les vaincre mais le chef est parti pendant le combat. Kate aussi à disparue, elle reste prés
    de nous mais ne veux pas se montrer car elle est devenue un rat garou.

    Après avoir interrogé et intimidé un des bandits, nous les remettons aux gardes et partons vers le
    quartier des tanneurs et plus précisément chez pelaros le teinturier.

    Nous trouvons facilement l’entrée des égouts. Kate utilise le sac qu’elle à trouvé pour y déposer la
    boussole. Celle ci disparait et nous avons maintenant la direction à suivre.
    Tout se déroule parfaitement, nous suivons la direction de la boussole, mais à moment nous nous trouvons
    face à une énorme créature un Otyugh, qui est la pour garder les égouts mais aussi les nettoyer.
    Sans attendre le nain se précipite sur elle, ignorant nos recommandations de passer discrètement.

    Le combat est inévitable, nous prenons beaucoup de dégâts, Aegiss tombe à terre, je le réanime, nous
    arrivons à tuer cette pauvre créature et sommes tous très en colère après Arkën.

    Nous reprenons le chemin mais de l’eau arrive et les égouts se remplissent. Nous croisons des hordes de rat.

    Arrivé à la cachette du roi ds voleurs, nous remarquons Bertran attaché au fond de la pièces. Le combat
    s’engage pendant que l’eau monte. Les rats garous sont difficile à vaincre mais nous y arrivons. Le roi des
    voleurs blessé utilise la coupe de vie. Mais c’est la seconde fois, son double apparait et le combat s’engage.
    L’eau monte toujours, Aegiss tente de sauver Bertran, mais sans succès nous le faisons donc boire à la coupe.

    Le roi vaincu nous prenons la coupe de vie et partons vite chez Isidore faire boire Arthos.
    Arrivés la bas nous trouvons un corps desséché avec une peau ressemblant à du cuir et un regard reptilien.
    Nous faisons boire Arthos il reprend vie mais dés qu’il ouvre les yeux un apparition magique se dresse devant nous
    C’est le Maitre des traditions qui annonce que la reine est morte, et que le Prince Thomar qui n’est autre Arthos, doit aller au monastère de valarian
    pour passer l’épreuve des rois.

    la suite aux prochaines aventures.

    Technocats
    Modérateur
    Journal de Arkën

    Après être sorti du marais boueux, nous sommes arrivés à Wyks où Bertran l’écuyer d’Arthos devait nous retrouver au relai d’Isidore, une modeste auberge.
    A peine le temps d’apprendre la disparition de Bertran qu’un manant se fait passer pour lui et simule une agression sur sa personne à l’aide d’une infortunée complice payée pour le rôle, la dénommée Zénia.
    Le filou profita alors de l’inattention générale et de la fuite de Zénia (courageusement poursuivie par nos compères elfes) pour s’emparer de la coupe qu’Arthos essayait de lui faire boire le croyant blessé à mort.
    C’est donc la vive Kate qui poursuivit le faux Bertran pendant que votre estimé compteur ne pu qu’être le témoin de la tentative d’assassinat contre Arthos d’un troisième larron armé d’une arbalète aux carreaux empoisonnés!
    Zénia, aisément rattrapé par nos amis elfes nous délivra tous les infos en sa possession.
    Kate ayant tant bien que mal récupéré le sac vide du faux Bertran (surement magique) nos indices pour cette affaire sont donc: La dague du faux assassin, le manteau et le sac du faux Bertran et le carreau empoisonné du troisième forban.
    L’affaire est complexe et le temps presse car le poison semble être proche de terrasser le noble Arthos!

    • in reply to: Korel
    Technocats
    Modérateur
    Bienvenu a toi.

    moi aussi j’ai fait mes arme sur Warhammer V1 et aussi le jeu de plateau.

    hâte de te rencontrée

    Technocats
    Modérateur
    Je préféré laissé ma place, se soir je vais reste avec ma fille, sinon elle va me reprocher que je m’occupe pas accès d’elle.

    Merci encore je préfère laissée ma place a des joueur tres motivé.

    Technocats
    Modérateur
    je peut vous laissé la place, il n’y pas de problème, cela vous permettra de découvrir le jeu en ligne.
    Technocats
    Modérateur
    ci c’est pas trop tard je bien participé.
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